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REPUBLIQUE DU NIGER

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Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabetisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales

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Secrétariat Général

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Projet NIGER- LIRE (Learning Improvement for Results in Education)

Unité de Coordination du projet

Téléphone : 227 20 37 11 09

Email : ucpnigerlire@gmail.com

Avis à Manifestations d’Intérêt pour le recrutement de trois (3) Coordonnateurs Régionaux pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE.

  1. Le gouvernement du Niger a reçu un crédit additionnel de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE (Learning Improvement for Results in Education) et se propose d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du recrutement de trois (3) Coordonnateurs Régionaux pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE.

Les services des consultants (« Services ») comprennent : lire les TDR plus bas.

  1. Le Projet NIGER-LIRE invite les Consultants admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessous. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services. Les critères de qualification sont :

 Pour mener à bien cette mission, le/la Coordonnateur (rice) Régional (CR) devra avoir les qualifications minimales suivantes :

  • être une personne physique spécialisée en gestion, économie, planification, ingénierie développement rural ou équivalent, justifiant d’une formation universitaire (niveau BAC+4) et d’une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans en matière de gestion ou suivi de projet de développement. Une expertise en gestion de projet éducatifs sera un atout ;
  • avoir exécuté au cours des cinq (5) dernières années, au moins une mission similaire d’une durée minimale de deux (2) ans ;
  • justifier d’une bonne connaissance des indicateurs de suivi et d’évaluation, des méthodes et outils de mesure ;
  • être créatif et capable de prendre des initiatives ;
  • excellente connaissance des politiques gouvernementales dans le domaine de la protection environnementale et de la protection de la fille contre les VBG;
  • avoir des compétences en communication et être capable de discuter avec un large public ;
  • maîtriser l’outil informatique, notamment Word, Excel, Access, Powerpoint, Internet et autres ;
  • être apte à travailler en équipe et avoir de bonnes capacités relationnelles ;
  • être apte à travailler sous pression dans un contexte multiculturel;
  • maîtriser la langue française écrite et parlée. La maitrise d’une langue de la région choisie sera un atout;
  • avoir un casier judiciaire vierge ;
  • Aptitude à séjourner en milieu rural.

Les candidatures féminines qualifiées sont fortement encouragées.

La connaissance des procédures de la Banque mondiale sera un atout.

Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations.

  1. Le recrutement du consultant sera effectué par la méthode de Sélection de Consultant Individuel (CI), conformément aux dispositions de passation des marchés contenues dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017, en Août 2018 et en septembre 2023.
  2. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse indiquée au point 6 ci-dessous du lundi au jeudi de 8 heures à 17 heures et le vendredi de 8 heures à 13 heures.
  3. Les manifestations d’intérêts rédigées en français doivent comprendre :
  • une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur du « Projet LIRE »
  • un CV détaillé et actualisé, décrivant l’expérience spécifique du candidat ;
  • une copie certifiée des diplômes de formation supérieure ;
  • une copie certifiée des attestations de stages, séminaires et formations de courte durée ;
  • les attestations de service ou preuves attestant de l’expérience professionnelle du candidat.

Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations.

 NB : Un casier judiciaire datant de moins de trois mois sera exigé au candidat ou la candidate retenu (e) avant la signature du contrat

  1. Les manifestations d’intérêts rédigées en français doivent être déposées sous pli fermé en personne ou par courrier électronique à l’adresse suivante :

– Rue KK6, face espace forestier, Quartier Koira Kano, Niamey – NIGER, Téléphones : +227 20 37 11 09, ou ;

     – Email à l’adresse : ucpnigerlire@gmail.com

avant le 10 septembre 2024 à 17h00, avec mention dans l’objet : « recrutement de trois (3) Coordonnateurs Régionaux pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE», à n’ouvrir qu’en séance.

 

Termes de Référence pour le recrutement de trois (3) Coordonnateurs Régionaux pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE

  1. contexte

Le système éducatif nigérien évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique, des ressources limitées et des risques de vulnérabilités majeures. La forte croissance démographique (3,9% par an) et le rajeunissement massif de la population, avec 54% des nigériens ayant moins de 15 ans, entraînent un flux important d’enfants en âge d’entrer en 1ere année du cycle scolaire. Ainsi, le nombre d’enfants à scolariser devrait atteindre plus d’un million chaque année d’ici 2030, contre environ 500 000 actuellement.

Pour répondre efficacement à cette forte demande éducative, le Niger s’est doté, en 2014, d’un vaste Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation qui ambitionne notamment, sur une période de 10 ans, l’atteinte de l’éducation pour tous au cycle de base unique, l’amélioration de la qualité du système, le développement des sous-secteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, l’appui à l’alphabétisation et au secteur non formel.

Le Niger fait face à une situation dramatique en matière d’infrastructures scolaires. Le parc de Salles De Classe (SDC) existant au primaire est composé de 71 279 SDC pour 2 909 518 élèves (Source TBE 22). Parmi ces SDC plus de 28 000 sont des paillottes (40%). La situation est similaire, bien que moins dramatique, pour le secondaire. Si la construction de classes paillotes pendant la décennie 2000 a été un des facteurs d’expansion forte du système éducatif, leur présence aujourd’hui massive pose de sérieux problèmes d’environnement physique, d’apprentissage et une diminution du temps effectif de travail des élèves.

Depuis 10 ans environ, les difficultés de déploiement des programmes de construction de nouvelles SDC aggravent d’année en année la situation. Les réalisations sont largement insuffisantes au regard de l’accroissement des effectifs (+7% par an au primaire) et la proportion de classes paillote ne cesse d’augmenter. Il faudrait construire au moins 5 000 SDC par an au primaire, ne serait-ce que pour stabiliser le nombre de paillotes dans les écoles primaires.

L’ensemble des partenaires semble être conscient de l’urgence, les plus hautes instances du pays y sont sensibles et ont pris des engagements importants (éradication des classes paillotte). D’importants financements dédiés aux infrastructures sont attendus (BN, FCSE, BM, BID, etc.).

Cela prouve la nécessité de l’élaboration d’une stratégie nationale opérationnelle en matière de constructions scolaires.

Un Plan de Transition du Secteur Education-Formation (PTSEF) 2020-2022 élaboré pour prendre en compte les évolutions constatées a été endossé par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) en novembre 2019. Le choix d’élaborer un plan de transition sur trois ans résulte des incertitudes relatives aux données statistiques, incertitudes ne permettant pas de faire des projections sur le long terme, et de la vulnérabilité du système éducatif. L’objectif est de préparer les conditions nécessaires à une planification plus longue, plus précise et plus exhaustive. Le PTSEF 2020-2022 propose ainsi de préparer les conditions de cette évolution tout en initiant quelques orientations nouvelles de politique fondées sur des études diagnostiques solides et dont les premiers effets pourront être mesurés rapidement.

La priorité qu’accorde l’Etat nigérien au secteur de l’éducation et de la formation se traduit par l’importance des ressources budgétaires allouées à ce secteur. En 2022 les dépenses publiques allouées au secteur de l’éducation représentaient 20% du budget total de l’Etat.

Pour soutenir les efforts de l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) apportent un concours inestimable sous diverses formes pour le financement du PSEF. C’est ainsi que la Banque mondiale apporte un appui technique et financier au secteur éducatif nigérien à travers le nouveau cadre de partenariat (CPF) conclu entre les deux parties pour la période 2018-2022. Celui-ci prévoit un nouvel appui au secteur éducatif à travers un financement IDA devant contribuer au troisième pilier du CPF sur l’amélioration du capital humain et de la protection sociale et son objectif d’amélioration de l’accès à des services de formation et d’éducation de qualité.

S’appuyant sur la nouvelle approche de la Banque mondiale en matière d’éducation et sur l’engagement politique ferme du gouvernement, le nouveau projet intitulé LIRE (Learning Improvement for Results in Education) permettra d’éradiquer les défaillances liées à l’éducation au Niger grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouvel ensemble de politiques axées sur les principaux déterminants de la crise de l’apprentissage, et sur l’acquisition des compétences en lecture dans l’éducation de base.

Entré en vigueur le 28 septembre 2020 pour un montant initial de 140 millions USD et pour une durée de six (6) ans jusqu’au 30 avril 2026, le projet a été restructuré en 2023 et a reçu un financement additionnel de 230 millions USD avec une extension de sa date de clôture jusqu’en 2029 pour le volet « constructions scolaires ».

L’objectif de développement du projet (ODP) tel que révisé est « Améliorer l’accès et la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage et renforcer la planification et la gestion de l’éducation au Niger ».   

Le projet comprend six (6) composantes :

  • la première composante favorisera l’amélioration des pratiques d’enseignement et de la pédagogie en classe ;
  • la seconde facilitera les interventions directes visant à améliorer l’apprentissage chez tous les enfants et à remédier aux déficits d’apprentissage les plus critiques ;
  • la troisième composante vise à renforcer la gestion globale du système éducatif, notamment en intensifiant les efforts de suivi et d’évaluation des processus et des résultats éducatifs ;
  • la quatrième composante quant à elle est axée sur l’administration de projet ;
  • la cinquième composante intitulée intervention d’urgence contingente a été ajoutée dans l’éventualité où une intervention d’urgence imprévue serait nécessaire;
  • la sixième composante est axée sur les infrastructures scolaires y compris la construction et l’appui à la gestion d’internats pour les jeunes filles et concentre l’essentiel du financement additionnel.

La sixième composante « constructions scolaires » devrait programmer la construction de 5430 SDC sur environ sur 6 ans. Une première phase pilote de 750 SDC est prévue en 2024. Cette phase pilote s’appuiera sur une étude réalisée en amont qui verra de nombreux documents et outils approuvés (programmation des infrastructures par grappe d’écoles, DAO type, Plans types, etc.). Les chantiers seront regroupés en grappes géographiques (lot travaux) comptant 50 SDC par commune ciblée. Il est à noter que les travaux de cette phase pilote ne concernent que de la construction de nouveaux ouvrages dans des écoles existantes (remplacement de SDC paillottes et/ou ajout de salle de classes dans les écoles incomplètes), le projet ne prévoit aucune réhabilitation des bâtiments existants sur les sites ciblés. Enfin, il est également prévu l’ajout d’administrations, de latrines et quelques aménagements extérieurs.

Le projet confiera à des Bureaux d’Etudes Techniques (BET), maitres d’œuvre, recrutés par consultation, la finalisation précise des programmes (nombre de SDC par site, etc.) après visite de chaque établissement. La maitrise d’œuvre adaptera les DAO travaux aux programmes approuvés puis assistera le projet dans le suivi technique et financier des chantiers et la réception des travaux.

La mise en œuvre de ce projet implique une multitude de parties prenantes. De ce point de vue, une unité de coordination du projet (UCP) est mise en place et assure l’interface entre d’une part, l’Etat nigérien, emprunteur, les parties prenantes ainsi que les bénéficiaires et d’autre part, le bailleur de fond.  L’UCP compte 7 pôles : gestion financière, passation des marchés, suivi-évaluation, technologie, appui à la gestion des Contrats Basés sur la Performance (CBP), infrastructures scolaires et éducation et sauvegarde environnementale.

Afin de soutenir et renforcer l’UCP dans ce rôle, il est prévu le recrutement d’un personnel additionnel au niveau central et la création de huit Unités Régionales d’Appui Technique (URAT) soit une dans chacune des régions du pays ; celles des régions d’Agadez, Dosso et Niamey étant de nouvelles créations.

Chaque URAT aura en plus du Coordonnateur régional, une équipe technique composée d’un assistant comptable, d’un contrôleur interne, d’un Ingénieur en Génie Civil, d’un Assistant en Suivi-Evaluation et d’un personnel d’appui composé de chauffeur, gardien et assistant administratif.

L’URAT travaillera en étroite collaboration avec la Direction Régionale de l’Éducation Nationale qui est chargée de la maîtrise d’œuvre des activités du projet LIRE. Le financement du fonctionnement de l’URAT est apporté par le projet LIRE.

Ainsi, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales assurant la tutelle administrative du Projet NIGER-LIRE se propose d’utiliser une partie des Fonds pour le payement des honoraires des Coordonnateur/Trices Régionaux (nales) des Unités Techniques Régionales du projet « LIRE » pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey (Création).

  1. Mandat du poste 

Titre du Poste : Coordonnateur Régional (CR) en Charge de l’Unité Technique de Coordination Régionale (UTCR) pour le compte du Projet LIRE ;

 Supérieur hiérarchique : Le Coordonnateur régional est placé sous l’autorité technique et administrative du responsable de l’Unité de Coordination nationale des Programmes éducation, Coordonnateur National du Projet Niger-LIRE

 Responsabilités :

Sous la supervision du Coordonnateur National, le Coordonnateur Régional (CR) LIRE est responsable de la bonne marche de l’UTCR sur le plan technique, financier et administratif au niveau régional. Il assure la coordination des activités relevant de sa compétence et rend compte au Coordonnateur national. Il exerce toutes les actions nécessaires au niveau régional pour faciliter la mise en œuvre du projet par la DREN, dans le respect des documents de base du projet LIRE, en particulier, les accords de financement et les différents manuels.

Pour ce faire, il/elle prépare et tient à jour un planning d’exécution du projet LIRE au niveau régional. Il/elle travaille en étroite collaboration avec la DREN avec qui il/elle communique sur une base régulière. Il/elle s’assure que les responsables de la DREN jouent leur rôle de façon coordonnée et selon les calendriers convenus, et leur offre un appui technique en cas de besoin.

  1. Taches clés

 Plus spécifiquement, le Chargé de l’unité technique de coordination du projet LIRE aura à charge de :

Gestion technique et administrative

  • veiller au respect de la planification, de la programmation et de la budgétisation des activités financées dans le cadre du projet LIRE dans la région ;
  • assurer la préparation du plan de travail de l’UTCR dans le cadre du projet LIRE concernant sa Région, en étroite collaboration avec la DREN, dans l’élaboration de son  Plan d’Actions Annuel Budgétisé (PAAB) ;
  • veiller avec la DREN à l’harmonisation dans la mise en œuvre des activités au niveau régional avec les interventions des autres partenaires au développement impliqués dans le même secteur ;
  • veiller au bon fonctionnement de la UTCR et des activités régionales y compris la supervision et l’appui aux consultants, cabinets et ONG à qui sera confié une partie du travail spécialisé ;
  • appuyer la collecte de la documentation nécessaire à la production des rapports de suivi ;
  • appuyer l’établissement d’un rapport semestriel (financier et technique) ;
  • superviser toutes les évaluations des activités du projet et la préparation des documents utiles aux évaluations internes et externes ;
  • assurer le suivi de l’allocation des contrats de performance, des manuels scolaires, et du matériel pédagogique, jusqu’au niveau des écoles et collège ;
  • apporter un appui au suivi de la mise en œuvre des contrats de performance ;
  • contribuer à l’atteinte, en temps requis, des objectifs du projet en tenant compte des indicateurs de performance ;
  • appuyer les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet ;
  • rendre compte de l’état d’avancement des activités du projet selon le chronogramme de production des rapports et pour les besoins des revues sectorielle annuelles ;
  • faire le point de l’état d’avancement de l’exécution du Plan d’Actions Annuel Budgétisé (PAAB) de la région pour l’année écoulée et préparer celui de l’année suivante, en concertation avec les autres intervenants (UCP, directions centrales, ONG, APE, COGES, CGDES, partenaires et agences externes) ;
  • préparer les rapports d’activités et autres rapports de missions de supervision ou d’appui lié à une activité spécifique devant être présentés aux Responsables locaux,  nationaux et aux Bailleurs de fonds;
  • veiller à l’application de la législation du travail et de la loi en général, ainsi que assurer le respect des manuels de procédures administratives, financières et comptables du projet LIRE ainsi que le manuel d’exécution du projet ;
  • veiller à une bonne circulation de l’information de portée générale et spécifique au sein de l’UTCR, auprès des intervenants dans la mise en œuvre du projet LIRE, auprès des bénéficiaires, entre l’UTCR et l’UCP et les Directions régionales ;
  • créer et entretenir les conditions propices pour l’atteinte des objectifs du projet LIRE dans la région concernée ;
  • mettre en œuvre le plan de mise en œuvre des recommandations à la satisfaction de la partie nigérienne et des partenaires au développement ;
  • organiser la revue périodique des activités du projet LIRE dans la Région ;
  • organiser et suivre régulièrement la documentation du Projet au niveau régional ;
  • apporter des appuis méthodologiques aux responsables des pôles techniques de l’UCP ;
  • participer à l’élaboration du Plan de Formation du projet LIRE ;
  • animer les réunions périodiques internes de l’équipe de Coordination.

 Dans le cadre spécifique du programme « Contrats de Performance »  les missions du CR consisteront à :

  • organiser et coordonner l’exécution et le suivi du programme Contrats de Performance au niveau régional ;
  • planifier et mettre en œuvre, avec la DREN, le programme de formation des formateurs en Formation et Gestion à la Base (FGB), animateurs en Gestion Communautaire (AGC) et des communautés/COGES/CGDES ;
  • affecter et superviser les formateurs FGB et les AGC ;
  • appuyer la Direction régionale dans ses missions de contrôle ;
  • apporter un appui-conseil aux Inspections de l’éducation dans leur mission d’encadrement des communautés/CGDES et COGES ;
  • apporter un appui-conseil aux communautés/ CGDES et COGES dans la réalisation des contrats de performance ;
  • collecter l’ensemble des données nécessaires à un suivi rapproché de l’exécution du programme des contrats de performance et prendre toutes les mesures appropriées en vue d’assurer son bon déroulement ;
  • rédiger des rapports mensuels, trimestriels, annuels et finaux de suivi d’exécution physique et financière du programme régional ;
  • signaler à la Direction Régionale de l’Education Nationale, tout dysfonctionnement constaté au niveau du programme régional et proposer des stratégies de remédiation.

                               Administration du personnel

  • veiller à l’application du règlement intérieur et des dispositions des textes réglementaires en matière de gestion du personnel ;
  • superviser les activités du personnel de l’UTCR ;
  • veiller à la tenue régulière des fiches de présence du personnel ;
  • autoriser les absences du personnel d’appui ;
  • proposer au Coordonnateur de l’UCT des sanctions à l’encontre du personnel qui manque au respect des procédures ;
  • organiser l’évaluation annuelle du personnel d’appui de l’UTCR et en fournir les conclusions au Coordonnateur de l’UCT.

Gestion financière

  • participer et faciliter l’organisation des audits techniques et financiers ;
  • veiller à l’approvisionnement régulier du compte d’avance de l’UTCR ;
  • assister les différents acteurs dans la préparation de leur plan de travail et de leur budget annuel de la Région ;
  • cosigner les chèques tirés sur le Compte d’Avance ouvert dans le cadre de la mise en œuvre du projet LIRE.

Gestion des approvisionnements

  • Veiller strictement au respect des procédures d’approvisionnement :
  • carburant de fonctionnement,
  • fourniture de bureaux ;
  • consommables informatiques ;
  • produits d’entretien bureaux ;
  • pièce de réparation autos-motos.

Passation des marchés

  • s’assurer de la transparence et de la conformité aux procédures de la Banque mondiale de toute activité locale budgétaire, comptable et de passation de marchés qui lui serait assignée, ceci en coordination avec l’équipe Finance et Comptabilité centrale ;
  • veiller à la mise en concurrence pour les acquisitions et autres au niveau régional ;
  • veiller au strict respect des dispositions contenues dans les manuels de mise en œuvre du projet et le plan de passation des marchés.

Suivi des activités et  contrôle

  • assurer le suivi et la supervision des activités du projet LIRE dans la région ;
  • faciliter les missions de contrôle interne et externe au niveau Régional.
  • faciliter autant que possible les missions de suivi et des activités de supervision du projet LIRE dans sa région aussi bien de l’UCP que du Bailleur.

Représentation et communication

  • représenter le projet LIRE au plan régional ;
  • coordonner la mise en œuvre du plan de communication et la visibilité du projet LIRE au niveau régional.

Devoir de réserve et confidentialité

Le CR est soumis à une obligation de réserve et ne peut engager la responsabilité du Projet et de son UTCR sans en référer préalablement au CN lui-même. De même, il est astreint à la confidentialité, tel qu’exigé par le Gouvernement.

Obligations de rapports

Le Consultant est soumis à une obligation de rapports périodiques :

  • des rapports mensuels et trimestriels faisant état de la situation et de l’avancement des activités du Pôle ;
  • Les rapports du CR contribueront à l’élaboration des rapports d’activités périodiques de l’UCP et des rapports de suivi financier (RSF) transmis à la Banque mondiale.
  1. Caractéristiques du poste et du contrat

Le poste est basé à Agadez, à Dosso ou à Niamey mais le CR est appelé à se déplacer aux besoins dans toute la Région d’intervention du Projet et dans le pays. La durée de la mission s’étendra jusqu’à la fin de la mise en œuvre du projet LIRE.

Le Consultant sera rémunéré sur une base forfaitaire mensuelle à définir avec le CN. Cette rémunération sera établie dans le contrat de services.

La durée du contrat du Coordonnateur régional est d’un (1) an, assorti d’une période d’essai de 6 mois, renouvelable sur la durée du projet au maximum suivant le contrat qu’il aura signé avec la tutelle du projet en accord avec la Banque mondiale.

Chaque année, la confirmation et le renouvellement du contrat seront conditionnés par une évaluation de performance du Consultant. Les performances du Coordonnateur Régional seront évaluées par le Coordonnateur National. En cas de performances jugées satisfaisantes par le Coordonnateur et l’IDA, un avenant au contrat sera fait pour intégrer les décisions issues de l’évaluation annuelle.

  1. Procédure et Méthode de sélection 

 Le recrutement se fera suivant la méthode de sélection de consultants individuels (CI) conformément aux dispositions de passation des marchés contenues dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018. Le candidat présentant le meilleur profil et après entretien sera invité aux négociations pour la conclusion du contrat.

  1. Conditions d’emploi du Coordonnateur régional :

 Le projet mettra à la disposition du Coordonnateur régional l’ensemble des documents, dossiers et outils appropriés et nécessaires à l’exécution de sa mission. Il mettra également à sa disposition les locaux et équipements nécessaires à une bonne prestation de service.

Le Coordonnateur régional aura le statut de consultant en conformité avec le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale, adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018, qui stipule en son article 3.23.d. « Au cas par cas, la Banque peut accepter d’engager des responsables d’administrations publiques et des fonctionnaires du pays de l’Emprunteur dans le cadre de contrats de Consultants dans ledit pays, soit individuellement soit comme membre de l’équipe d’experts proposée par un cabinet de consultants, uniquement lorsque : (i) leurs services sont d’un caractère unique et exceptionnel, ou leur participation est indispensable à l’exécution du projet ; (ii) leur engagement ne créera pas de conflit d’intérêts ; et (iii) leur engagement n’enfreint aucune loi, réglementation ou politique de l’Emprunteur ».

  1. Qualifications et conditions requises

Pour mener à bien cette mission, le/la Coordonnateur (rice) Régional (CR) devra avoir les qualifications minimales suivantes :

  • être une personne physique spécialisée en gestion, économie, planification, ingénierie développement rural ou équivalent, justifiant d’une formation universitaire (niveau BAC+4) et d’une expérience professionnelle d’au moins cinq (5) ans en matière de gestion ou suivi de projet de développement. Une expertise en gestion de projet éducatifs sera un atout ;
  • avoir exécuté au cours des cinq (5) dernières années, au moins une mission similaire d’une durée minimale de deux (2) ans ;
  • justifier d’une bonne connaissance des indicateurs de suivi et d’évaluation, des méthodes et outils de mesure ;
  • être créatif et capable de prendre des initiatives ;
  • eexcellente connaissance des politiques gouvernementales dans le domaine de la protection environnementale et de la protection de la fille contre les VBG;
  • avoir des compétences en communication et être capable de discuter avec un large public ;
  • maîtriser l’outil informatique, notamment Word, Excel, Access, Powerpoint, Internet et autres ;
  • être apte à travailler en équipe et avoir de bonnes capacités relationnelles ;
  • être apte à travailler sous pression dans un contexte multiculturel;
  • maîtriser la langue française écrite et parlée. La maitrise d’une langue de la région choisie sera un atout;
  • avoir un casier judiciaire vierge ;
  • Aptitude à séjourner en milieu rural.

Les candidatures féminines qualifiées sont fortement encouragées.

La connaissance des procédures de la Banque mondiale sera un atout.

Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations.

  1. Dossier de candidature

Le dossier de candidature devrait comporter les pièces suivantes :

  • une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur du « Projet LIRE » ;
  • un CV détaillé et actualisé, décrivant l’expérience spécifique du candidat ;
  • une copie certifiée des diplômes de formation supérieure ;
  • une copie certifiée des attestations de stages, séminaires et formations de courte durée ;
  • les attestations de service ou preuves attestant de l’expérience professionnelle du candidat.

Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations.

NB : Un casier judiciaire datant de moins de trois mois sera exigé au candidat ou la candidate retenu (e) avant la signature du contrat.

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