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REPUBLIQUE DU NIGER

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Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales

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Secrétariat Général

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Projet NIGER- LIRE (Learning Improvement for Results in Education)

Unité de Coordination du projet

Téléphone : 227 20 37 11 09

Email : ucpnigerlire@gmail.com

 

Avis à Manifestations d’Intérêt pour le recrutement de trois (3) Contrôleur (ses) Internes Régionaux (nales) pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE.

  1. Le gouvernement du Niger a reçu un crédit additionnel de l’Association Internationale de Développement (IDA) dans le cadre de la mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE (Learning Improvement for Results in Education) et se propose d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer les paiements au titre du recrutement de trois (3) Contrôleur (ses) Internes Régionaux (nales) pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE.

Les services des consultants (« Services ») comprennent : lire les TDR plus bas.

  1. Le Projet NIGER-LIRE invite les Consultants admissibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessous. Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services. Les critères de qualification sont :
  2. Pour mener à bien cette mission, le/la Contrôleur (se) Interne Régional (e) devra avoir les qualifications minimales suivantes :

Niveau académique :

Avoir au moins le niveau BAC+3  en Audit ou Contrôle de Gestion et/ou finance, comptabilité ou tout autre diplôme équivalent 

Expériences professionnelles :

  • Avoir une expérience pratique d’au moins 5 ans en Audit, Contrôle Interne ou contrôle de gestion ;
  • Posséder une expérience professionnelle obligatoire de 3 ans au moins en cabinet d’audit ou dans un projet de développement.

 Exigences particulières

  • De solides connaissances en comptabilité finance, en système d’organisation, en contrôle interne et en audit dans le domaine de la gestion de projet ;
  • Une bonne maitrise des principaux logiciels (Word, Excel, Power Point, Internet) ;
  • Avoir une bonne connaissance des projets de développement et les procédures des PTF notamment la Banque mondiale, la BAD ou la BID ou un projet de développement financé par ces principaux bailleurs serait un atout ;
  • La capacité à exploiter les informations financières ;
  • La capacité à déceler les erreurs et à rechercher les sources d’informations pertinentes ;
  • Avoir un esprit d’analyse et une très grande capacité rédactionnelle ;
  • Être immédiatement disponible ;
  • Aptitude à séjourner en milieu rural.

Les candidatures féminines qualifiées sont fortement encouragées.

Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations. 

  1. Le recrutement du consultant sera effectué par la méthode de Sélection de Consultant Individuel (CI), conformément aux dispositions de passation des marchés contenues dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017, en Août 2018 et en septembre 2023.
  2. Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires à l’adresse indiquée au point 7 ci-dessous du lundi au jeudi de 8 heures à 17 heures et le vendredi de 8 heures à 13 heures.
  3. Les manifestations d’intérêts rédigées en français doivent comprendre :
  • une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur du « Projet LIRE »
  • un CV détaillé et actualisé, décrivant l’expérience spécifique du candidat ;
  • une copie certifiée des diplômes de formation supérieure ;
  • une copie certifiée des attestations de stages, séminaires et formations de courte durée ;
  • les attestations de service ou preuves attestant de l’expérience professionnelle du candidat.

Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations. 

NB : Un casier judiciaire datant de moins de trois mois sera exigé au candidat ou la candidate retenu (e) avant la signature du contrat

  1. Les manifestations d’intérêts rédigées en français doivent être déposées sous pli fermé en personne ou par courrier électronique à l’adresse suivante :

– Rue KK6, face espace forestier, Quartier Koira Kano, Niamey – NIGER, Téléphones : +227 20 37 11 09, ou ;

     – Email à l’adresse : ucpnigerlire@gmail.com 

avant le 10 septembre 2024 à 17h00, avec mention dans l’objet : « recrutement de trois (3) Contrôleur (ses) Internes Régionaux (nales) pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE», à n’ouvrir qu’en séance.

 

Termes de Référence pour le recrutement de trois (3) Contrôleur (ses) Internes Régionaux (nales) pour les régions d’Agadez, Dosso et Niamey dans le cadre de mise en œuvre du Projet NIGER-LIRE

  1. contexte

Le système éducatif nigérien évolue dans un contexte marqué par une forte pression démographique, des ressources limitées et des risques de vulnérabilités majeures. La forte croissance démographique (3,9% par an) et le rajeunissement massif de la population, avec 54% des nigériens ayant moins de 15 ans, entraînent un flux important d’enfants en âge d’entrer en 1ere année du cycle scolaire. Ainsi, le nombre d’enfants à scolariser devrait atteindre plus d’un million chaque année d’ici 2030, contre environ 500 000 actuellement.

Pour répondre efficacement à cette forte demande éducative, le Niger s’est doté, en 2014, d’un vaste Programme Sectoriel de l’Education et de la Formation qui ambitionne notamment, sur une période de 10 ans, l’atteinte de l’éducation pour tous au cycle de base unique, l’amélioration de la qualité du système, le développement des sous-secteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur, l’appui à l’alphabétisation et au secteur non formel.

Le Niger fait face à une situation dramatique en matière d’infrastructures scolaires. Le parc de Salles De Classe (SDC) existant au primaire est composé de 71 279 SDC pour 2 909 518 élèves (Source TBE 22). Parmi ces SDC plus de 28 000 sont des paillottes (40%). La situation est similaire, bien que moins dramatique, pour le secondaire. Si la construction de classes paillotes pendant la décennie 2000 a été un des facteurs d’expansion forte du système éducatif, leur présence aujourd’hui massive pose de sérieux problèmes d’environnement physique, d’apprentissage et une diminution du temps effectif de travail des élèves.

Depuis 10 ans environ, les difficultés de déploiement des programmes de construction de nouvelles SDC aggravent d’année en année la situation. Les réalisations sont largement insuffisantes au regard de l’accroissement des effectifs (+7% par an au primaire) et la proportion de classes paillote ne cesse d’augmenter. Il faudrait construire au moins 5 000 SDC par an au primaire, ne serait-ce que pour stabiliser le nombre de paillotes dans les écoles primaires.

L’ensemble des partenaires semble être conscient de l’urgence, les plus hautes instances du pays y sont sensibles et ont pris des engagements importants (éradication des classes paillotte). D’importants financements dédiés aux infrastructures sont attendus (BN, FCSE, BM, BID, etc.).

Cela prouve la nécessité de l’élaboration d’une stratégie nationale opérationnelle en matière de constructions scolaires.

Un Plan de Transition du Secteur Education-Formation (PTSEF) 2020-2022 élaboré pour prendre en compte les évolutions constatées a été endossé par les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) en novembre 2019. Le choix d’élaborer un plan de transition sur trois ans résulte des incertitudes relatives aux données statistiques, incertitudes ne permettant pas de faire des projections sur le long terme, et de la vulnérabilité du système éducatif. L’objectif est de préparer les conditions nécessaires à une planification plus longue, plus précise et plus exhaustive. Le PTSEF 2020-2022 propose ainsi de préparer les conditions de cette évolution tout en initiant quelques orientations nouvelles de politique fondées sur des études diagnostiques solides et dont les premiers effets pourront être mesurés rapidement.

La priorité qu’accorde l’Etat nigérien au secteur de l’éducation et de la formation se traduit par l’importance des ressources budgétaires allouées à ce secteur. En 2022 les dépenses publiques allouées au secteur de l’éducation représentaient 20% du budget total de l’Etat.

Pour soutenir les efforts de l’Etat, les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) apportent un concours inestimable sous diverses formes pour le financement du PSEF. C’est ainsi que la Banque mondiale apporte un appui technique et financier au secteur éducatif nigérien à travers le nouveau cadre de partenariat (CPF) conclu entre les deux parties pour la période 2018-2022. Celui-ci prévoit un nouvel appui au secteur éducatif à travers un financement IDA devant contribuer au troisième pilier du CPF sur l’amélioration du capital humain et de la protection sociale et son objectif d’amélioration de l’accès à des services de formation et d’éducation de qualité.

S’appuyant sur la nouvelle approche de la Banque mondiale en matière d’éducation et sur l’engagement politique ferme du gouvernement, le nouveau projet intitulé LIRE (Learning Improvement for Results in Education) permettra d’éradiquer les défaillances liées à l’éducation au Niger grâce à l’élaboration et à la mise en œuvre d’un nouvel ensemble de politiques axées sur les principaux déterminants de la crise de l’apprentissage, et sur l’acquisition des compétences en lecture dans l’éducation de base.

Entré en vigueur le 28 septembre 2020 pour un montant initial de 140 millions USD et pour une durée de six (6) ans jusqu’au 30 avril 2026, le projet a été restructuré en 2023 et a reçu un financement additionnel de 230 millions USD avec une extension de sa date de clôture jusqu’en 2029 pour le volet « constructions scolaires ».

L’objectif de développement du projet (ODP) tel que révisé est « Améliorer l’accès et la qualité des conditions d’enseignement et d’apprentissage et renforcer la planification et la gestion de l’éducation au Niger ».   

Le projet comprend six (6) composantes :

  • la première composante favorisera l’amélioration des pratiques d’enseignement et de la pédagogie en classe ;
  • la seconde facilitera les interventions directes visant à améliorer l’apprentissage chez tous les enfants et à remédier aux déficits d’apprentissage les plus critiques ;
  • la troisième composante vise à renforcer la gestion globale du système éducatif, notamment en intensifiant les efforts de suivi et d’évaluation des processus et des résultats éducatifs ;
  • la quatrième composante quant à elle est axée sur l’administration de projet ;
  • la cinquième composante intitulée intervention d’urgence contingente a été ajoutée dans l’éventualité où une intervention d’urgence imprévue serait nécessaire;
  • la sixième composante est axée sur les infrastructures scolaires y compris la construction et l’appui à la gestion d’internats pour les jeunes filles et concentre l’essentiel du financement additionnel.

La sixième composante « constructions scolaires » devrait programmer la construction de 5430 SDC sur environ sur 6 ans. Une première phase pilote de 750 SDC est prévue en 2024. Cette phase pilote s’appuiera sur une étude réalisée en amont qui verra de nombreux documents et outils approuvés (programmation des infrastructures par grappe d’écoles, DAO type, Plans types, etc.). Les chantiers seront regroupés en grappes géographiques (lot travaux) comptant 50 SDC par commune ciblée. Il est à noter que les travaux de cette phase pilote ne concernent que de la construction de nouveaux ouvrages dans des écoles existantes (remplacement de SDC paillottes et/ou ajout de salle de classes dans les écoles incomplètes), le projet ne prévoit aucune réhabilitation des bâtiments existants sur les sites ciblés. Enfin, il est également prévu l’ajout d’administrations, de latrines et quelques aménagements extérieurs.

Le projet confiera à des Bureaux d’Etudes Techniques (BET), maitres d’œuvre, recrutés par consultation, la finalisation précise des programmes (nombre de SDC par site, etc.) après visite de chaque établissement. La maitrise d’œuvre adaptera les DAO travaux aux programmes approuvés puis assistera le projet dans le suivi technique et financier des chantiers et la réception des travaux.

La mise en œuvre de ce projet implique une multitude de parties prenantes. De ce point de vue, une unité de coordination du projet (UCP) est mise en place et assure l’interface entre d’une part, l’Etat nigérien, emprunteur, les parties prenantes ainsi que les bénéficiaires et d’autre part, le bailleur de fond.  L’UCP compte 7 pôles : gestion financière, passation des marchés, suivi-évaluation, technologie, appui à la gestion des Contrats Basés sur la Performance (CBP), infrastructures scolaires et éducation et sauvegarde environnementale.

Afin de soutenir et renforcer l’UCP dans ce rôle, il est prévu le recrutement d’un personnel additionnel au niveau central et la création de huit Unités Régionales d’Appui Technique (URAT) soit une dans chacune des régions du pays ; celles des régions d’Agadez, Dosso et Niamey étant de nouvelles créations.

Chaque URAT aura en plus du Coordonnateur régional, une équipe technique composée d’un assistant comptable, d’un contrôleur interne, d’un Ingénieur en Génie Civil, d’un Assistant en Suivi-Evaluation et d’un personnel d’appui composé de chauffeur, gardien et assistant administratif.

L’URAT travaillera en étroite collaboration avec la Direction Régionale de l’Éducation Nationale qui est chargée de la maîtrise d’œuvre des activités du projet LIRE. Le financement du fonctionnement de l’URAT est apporté par le projet LIRE.

Ainsi, le Ministère de l’Education Nationale, de l’Alphabétisation, de l’Enseignement Professionnel et de la Promotion des Langues Nationales assurant la tutelle administrative du Projet NIGER-LIRE se propose d’utiliser une partie des Fonds pour le payement des honoraires de trois (3) Contrôleur (ses) Internes Régionaux (nales) du « projet LIRE » au niveau des Régions d’Agadez, de Dosso et de Niamey (Création)

  1. Mandat du Poste

Titre du Poste : Contrôleur Interne de l’Unité Technique de Coordination Régionale du projet LIRE.

Supérieur hiérarchique : Coordonnateur Régional.

Supervision fonctionnelle : Auditeur Interne de l’UCP du Projet LIRE

Attributions et responsabilités :

Placé sous la responsabilité du Coordonnateur Régional et la supervision de l’Auditeur Interne de l’UCP, le/la Contrôleur (se) Interne  Régional (e) s’assure de l’efficacité du système de contrôle interne du projet dans le périmètre d’intervention de la coordination régionale. Il /elle a pour mission  de contrôler la conformité des opérations de l’UTCR avec les dispositions du manuel des procédures administratives, financières, comptables et de passation des marchés et les dispositions législatives et réglementaires en vigueur.

A ce titre, le /la Contrôleur (se) Interne Régional (e) est chargé (e) de :

D’une manière générale :

  • Veiller aux respects des dispositions et règles contenues dans les manuels de procédures administratives, financières et comptables, d’opérations et de suivi-évaluation du projet ;
  • Assurer et appuyer l’animation du dispositif de contrôle interne en apportant l’assistance technique nécessaire ;
  • Préparer un programme de revue/contrôle des opérations réalisées dans chaque région couverte, sur la base de la cartographie des risques globale du Projet ;
  • Conduire périodiquement, sur la base d’un programme préétabli et validé par le Coordonnateur national et l’Auditeur Interne, une évaluation indépendante du système de gestion et du respect des politiques et procédures au sein des Unités de Coordinations Régionales et des Communes d’intervention ;
  • Rédiger trimestriellement un rapport de Contrôle Interne mentionnant les travaux effectués, les observations relevées, les risques financiers et proposer des recommandations visant à minimiser ces risques ;
  • Identifier les dysfonctionnements et proposer des solutions pour y remédier ;
  • S’assurer de la mise en œuvre des recommandations des audits externes et internes ;
  • Identifier les origines des éventuelles anomalies de gestion et proposer les améliorations ;
  • Identifier les insuffisances dans le contrôle interne de l’organisation et proposer des améliorations ;
  • Mettre en place les outils appropriés (fiches de suivi et contrôle, etc.) pour une gestion transparente des opérations du Projet en minimisant les risques de dysfonctionnement et de distorsions, en maîtrisant les opérations administratives, financières, comptables et les activités de terrain, en assurant la traçabilité des ressources du projet et la sécurité du patrimoine ;
  • Contrôler la cohérence technico financière en recherchant le lien entre les activités sur le terrain et les finances ;
  • Contrôler les procédures de passation de marchés (Unité Technique de Coordination Régionale et communes) ;
  • Suivre l’exécution budgétaire, analyser les écarts avec les responsables régionaux ;
  • Contrôler en collaboration avec les Services Administratifs et Financiers la régularité des dépenses, les états de rapprochement bancaires et la reconstitution des comptes ;
  • Assurer le contrôle Qualité des demandes de retrait des fonds (DRF)/ États Financiers au niveau Régional ;
  • Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre du PTBA ;
  • Contribuer à la préparation et assurer le contrôle de tous les états administratifs et financiers (plan de trésorerie, situation financière par composante et par catégorie, suivi des contrats, etc.)
  • Vérifier que l’acquisition des biens et des services est en conformité avec les budgets approuvés et les montants des catégories de dépenses fixées ;
  • Participer à la préparation, à l’organisation et au déroulement des missions de supervision, d’évaluation et d’audit du projet ;
  • Assurer le suivi de l’application des recommandations issues des missions d’audit.

De Facon spécifique au niveau de la mise en œuvre des contrats de performances :

  • Exécuter diverses missions de vérification physique des réalisations des contrats de performance au niveau inspection, unité pédagogique, école et collège au sein des communautés locales ;
  • Suggérer des recommandations et des améliorations au fonctionnement et système liés à la mise en œuvre des contrats de performances dans les régions ;
  • S’assurer que les livres et documents comptables sont adéquatement tenus au niveau des inspections, des écoles, des comités de gestion décentralisé des établissements scolaires (CGDES) des écoles primaires et Comités de gestion (COGES) des collèges ;
  • Produire une fois par mois une fiche des sous-projets intégrés présentant les fonds reçus en valeurs cumulées, les fonds reçus au cours du mois, les dépenses effectuées et les soldes de trésorerie en cohérence avec les relevés bancaires ;
  • Conduire l’évaluation de la mise en œuvre et l’efficacité des objectifs des contrats de performances.

Il exerce toutes les actions de contrôle interne nécessaires au niveau régional pour faciliter la mise en œuvre du projet par le MEN/A/EP/PLN, dans le respect des documents de base du projet LIRE, en particulier, les accords de financement et les différents manuels.

  1. Caractéristiques du poste et du contrat

Le poste est basé dans le chef-lieu de l’une des régions d’Agadez, Dosso et Niamey avec des déplacements fréquents dans la région et dans le pays.

La durée du contrat du /de la Contrôleur (se) Interne Régional (e) est d’un (1) an, assorti d’une période d’essai de 6 mois, renouvelable sur la durée du projet au maximum suivant le contrat qu’il aura signé avec la tutelle du projet en accord avec la Banque mondiale. Le renouvellement ne peut intervenir que si ses états de service sont jugés satisfaisants.

Chaque année, les performances du/de la Contrôleur (se) Interne Régional (e) seront évaluées par le Chargé de l’Unité de Coordination des Programmes Education, Coordonnateur National du Projet LIRE. En cas de performances jugées bonnes par le Chargé de l’Unité de Coordination des Programmes Education, Coordonnateur National du Projet LIRE et l’IDA, un avenant au contrat sera fait pour intégrer les décisions issues de l’évaluation annuelle.

  1. Procédures et méthodes de sélection

Le recrutement se fera suivant la méthode de sélection de consultants individuels (CI) conformément aux dispositions de passation des marchés contenues dans le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018. Le candidat présentant le meilleur profil et après entretien sera invité aux négociations pour la conclusion du contrat.

  1. Conditions d’emploi du / de la Contrôleur (se) Interne Régional (e)

Le projet mettra à la disposition du/de la Contrôleur(e) Interne Régional (e) l’ensemble des documents, dossiers et outils appropriés et nécessaires à l’exécution de sa mission. Il mettra également à sa disposition les locaux et équipements nécessaires pour assurer une bonne prestation de service. Les conditions d’emploi feront l’objet d’un contrat à négocier avec l’administration en charge du projet.

Le/la Contrôleur (se) Interne Régional (e) aura le statut de consultant en conformité avec le « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projets d’Investissement (FPI) » de la Banque mondiale, adopté en juillet 2016 et révisé en novembre 2017 et en Août 2018, qui stipule en son article 3.23.d. « Au cas par cas, la Banque peut accepter d’engager des responsables d’administrations publiques et des fonctionnaires du pays de l’Emprunteur dans le cadre de contrats de Consultants dans ledit pays, soit individuellement soit comme membre de l’équipe d’experts proposée par un cabinet de consultants, uniquement lorsque : (i) leurs services sont d’un caractère unique et exceptionnel, ou leur participation est indispensable à l’exécution du projet ; (ii) leur engagement ne créera pas de conflit d’intérêts ; et (iii) leur engagement n’enfreint aucune loi, réglementation ou politique de l’Emprunteur ».

  1. Qualifications et conditions requises

Pour mener à bien cette mission, le/la Contrôleur (se) Interne Régional (e) devra avoir les qualifications minimales suivantes :

  • Niveau académique :

Avoir au moins le niveau BAC+3  en Audit ou Contrôle de Gestion et/ou finance, comptabilité ou tout autre diplôme équivalent 

  • Expériences professionnelles :
  • Avoir une expérience pratique d’au moins 5 ans en Audit, Contrôle Interne ou contrôle de gestion ;
  • Posséder une expérience professionnelle obligatoire de 3 ans au moins en cabinet d’audit ou dans un projet de développement.

6.3  Exigences particulières

  • De solides connaissances en comptabilité finance, en système d’organisation, en contrôle interne et en audit dans le domaine de la gestion de projet ;
  • Une bonne maitrise des principaux logiciels (Word, Excel, Power Point, Internet) ;
  • Avoir une bonne connaissance des projets de développement et les procédures des PTF notamment la Banque mondiale, la BAD ou la BID ou un projet de développement financé par ces principaux bailleurs serait un atout ;
  • La capacité à exploiter les informations financières ;
  • La capacité à déceler les erreurs et à rechercher les sources d’informations pertinentes ;
  • Avoir un esprit d’analyse et une très grande capacité rédactionnelle ;
  • Être immédiatement disponible ;
  • Aptitude à séjourner en milieu rural.

Les candidatures féminines qualifiées sont fortement encouragées.

  1. Dossier de candidature

Le dossier de candidature devrait comporter les pièces suivantes :

  • une lettre de motivation adressée à Monsieur le Coordonnateur du « Projet LIRE » ;
  • un CV détaillé et actualisé, décrivant l’expérience spécifique du candidat ;
  • une copie certifiée des diplômes de formation supérieure ;
  • une copie certifiée des attestations de stages, séminaires et formations de courte durée ;
  • les attestations de service ou preuves attestant de l’expérience professionnelle du candidat.

Le CV devra comporter, pour chaque expérience, l’ensemble des références permettant de vérifier l’exactitude des informations.

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